Fragment infime de la blogosphère. Frappe du coeur pour toutes les comédiennes et comédiens québébécois. Mémoriel. Mémorial de leurs pas, leurs traces, leurs transes,leurs ombres,leurs voix
sur les planches et les écrans de nos vies.
Par-delà les âges et l'absence, elles et ils demeurent.
Mais encore faut-il se les rappeller.
Au gré du sablier de cet espace,
je tenterai de réparer l'injustice d'un certain oubli.

jeudi 8 avril 2010

Amanda Alarie



Amanda Alarie (né le 2 janvier 1888 à Saint-Jovite - morte le 9 décembre 1965 à Montréal), née Plante, épouse de Sylva Alarie, maître de chapelle et chef d’orchestre adjoint de la Société canadienne d'opérette[1] et mère de Pierrette Alarie, soprano de carrière. Elle fut chanteuse lyrique, artiste de vaudeville et comédienne québécoise.

Dans les années 1920, elle étudie le chant auprès d’Arthur Laurendeau[(professeur au Conservatoire national et à la Schola cantorum) et Jeanne Maubourg.
Avec sa voix de soprano, elle mit peu de temps à se faire remarquer à la Société canadienne d'opérette et aux Variétés lyriques de Montréal. Mais suivant le conseil de Jeanne Maubourg, elle accepta finalement de se lancer à la radio à titre de comédienne.
En 1937, elle est une des vedettes de l’émission La Veillée du samedi soir à CKAC, une radio de Montréal, comme chanteuse lyrique. Elle participe à la revue musicale Fridolinons et aux Fridolinades que Gratien Gélinas écrit et met en scène entre 1938 et 1946 et qui font à la fois appel à ses aptitudes de chanteuse et de comédienne. Par ailleurs au cours des années 1930, 1940 et 1950, elle prête sa voix et son talent de comédienne à de nombreux personnages de feuilletons radiophoniques populaires dont Un homme et son péché.
De 1942 à 1946 on la retrouve parallèlement au théâtre dans Les Paysanneries, en compagnie d’Hector Charland, Albert Duquesne, Estelle Mauffette, Juliette Huot et Fred Barry. Les Paysanneries étaient une adaptation scénique de Claude-Henri Grignon de son roman Un homme et son péché, qu’il venait de remanier pour la radio. Il écrivit cette adaptation théâtrale, suite au succès phénoménal de l’émission radiophonique. La distribution de l’émission avait simplement fait le saut à la scène. Le public put ainsi mettre un visage sur les personnages du radioroman.
Au cinéma, elle incarne Mme Chouinard dans Le Gros Bill, un film de Jean-Yves Bigras et René Delacroix paru en 1949. En 1953 elle est de la distribution de Tit-Coq, une coproduction franco-canadienne signée René Delacroix et Gratien Gélinas, dans le rôle de la mère Désilets.
À la télévision, après avoir joué la mère Plouffe de 1953 à 1959 dans la série télévisée La Famille Plouffe, tirée du roman de Roger Lemelin Les Plouffe, on la retrouve reprenant son personnage de Joséphine Plouffe dans deux autres téléromans de l’univers de Lemelin : En haut de la pente douce, entre 1959 et 1961, puis Le Petit monde du père Gédéon, en 1962.
Amanda Alarie est décédée en 1965 à l’âge de 76 ans.
  • 1945 : Fridolinons
  • 1949 : Le Gros Bill ...Mme Chouinard
  • 1953 - 1959 : La Famille Plouffe (Série TV)...Joséphine Plouffe (Maman)
  • 1953 : Tit Coq ...La mère Désilets
  • 1959 - 1961 : En haut de la pente douce (Série TV)...Joséphine Plouffe
  • 1962 - 1963 : Le Petit monde du père Gédéon (Série TV)... Joséphine Plouffe
http://fr.wikipedia.org/wiki/Amanda_Alarie
mensuel.ca

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