Fragment infime de la blogosphère. Frappe du coeur pour toutes les comédiennes et comédiens québébécois. Mémoriel. Mémorial de leurs pas, leurs traces, leurs transes,leurs ombres,leurs voix
sur les planches et les écrans de nos vies.
Par-delà les âges et l'absence, elles et ils demeurent.
Mais encore faut-il se les rappeller.
Au gré du sablier de cet espace,
je tenterai de réparer l'injustice d'un certain oubli.

mardi 31 mai 2011

Muriel Guilbault


Comédienne de théâtre québécoise



(18 février 1922, Duck Lake, Saskatchewan – 3 janvier 1952, Montréal)


Elle se fait connaître très tôt dans les milieux artistiques montréalais et devient une vedette populaire dans les radio-théâtres sur les ondes de Radio-Canada.Elle a signé le Refus global, un manifeste artistique et politique ( citoyen ) publié en 1948, avec l'appui de quinze cosignataires dont les peintres Jean-Paul Riopelle,Pierre Gauvreau, Marcel Barbeau et Marcelle Ferron ainsi que son amour Claude Gauvreau* Gratien Gélinas a créé pour elle le rôle de Marie-Ange dans Tit Coq (1948).


Jean-Paul Sartre, de passage au Québec en février 1946, la voit jouer dans Huis clos et lui offre de venir jouer la pièce à Paris. En 1947, Claude Gauvreau et Muriel apparurent ensemble dans Bien-être, pièce écrite par lui pour elle. Au-delà de cet «amour fou» dont elle se sent prisonnière. ( ... )Celui-ci la considère comme la cristallisation de l'idéal féminin selon le surréalisme et elle devint le grand amour de sa vie. Il la surnomme « la muse incomparable » et écrit un roman à clé sur elle : Beauté baroque.


Après plusieurs tentatives de suicide, elle arrive à ses fins le 3 janvier 1952. Elle était la sœur de la comédienne Dyne Mousso.

Montage du texte à partir de :


http://agora.qc.ca/thematiques/mort.nsf/Dossiers/Muriel_Guilbault

http://fr.wikipedia.org/wiki/Muriel_Guilbault

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