Fragment infime de la blogosphère. Frappe du coeur pour toutes les comédiennes et comédiens québébécois. Mémoriel. Mémorial de leurs pas, leurs traces, leurs transes,leurs ombres,leurs voix
sur les planches et les écrans de nos vies.
Par-delà les âges et l'absence, elles et ils demeurent.
Mais encore faut-il se les rappeller.
Au gré du sablier de cet espace,
je tenterai de réparer l'injustice d'un certain oubli.

dimanche 28 février 2010

Jeanne Maubourg

http://www.operas.org/d/165-3/Maubourg_+Jeanne+as+Mimi+1873-1953W.JPG

Jeanne Maubourg est une chanteuse (mezzo-soprano), comédienne et professeure (née à Namur (Belgique), le 10 novembre 1875 - morte à Montréal (Canada), 12 mai 1953).

Elle a reçu une formation musicale à Nancy, Alger et Paris. En 1897, elle entra au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles où elle tint de nombreux rôles, notamment ceux de Musette (La Bohème), Hansel et Carmen. À partir de 1900, elle fit quatre saisons au Covent Garden de Londres; elle fut ensuite engagée au Metropolitan Opera de New York où elle débuta le 31 décembre 1909 (Lola dans Cavalleria Rusticana). Elle y demeura jusqu'en 1914, interprétant un nombre important de rôles de soutien. Elle vint à Montréal pour chanter surtout l'opérette et s'y établit définitivement en 1917 avec son mari, le chef d'orchestre Albert Roberval.

Elle participa à de nombreuses représentations d'opérettes avant de se joindre à la Société canadienne d'opérette en 1923 puis aux Variétés lyriques en 1936, deux troupes avec lesquelles elle s'illustra surtout dans des rôles de composition. Elle a également enseigné (au Conservatoire Lassalle et en séances privées) à (entre autres): Pierrette Alarie, Amanda Alarie, Fleurette Beauchamp, Camille Ducharme, Rolande Désormeaux, Honoré Vaillancourt, Juliette Huot Guy Mauffette et Estelle Mauffette.

Elle fut comédienne dans un des premiers films québécois "Le Père Chopin" (1945) et très active dans plusieurs feuilletons radiophoniques à Montréal. Elle a été, entre autres, une des vedettes principales du cycle de Robert Choquette des Velder dans les radioromans La Pension Velder (1938-1942) et Métropole (1943-1956). Elle y tenait le rôle de Joséphine Velder.

Honneurs

À Montréal, l'Avenue Maubourg (près de la rue Beaubien est et du boulevard Langelier) a été nommée en son honneur en 1965.


Sources :

1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Maubourg

2. http://www.operas.org/d/165-3/Maubourg_+Jeanne+as+Mimi+1873-1953W.JPG

samedi 27 février 2010

Guy Hoffmann







Guy Hoffman est un acteur et réalisateur québécois né à La Ferté-sous-Jouarre (France) le 7 avril 1916 et décédé à Saint-Lazare (Canada) le 6 mars 1986.

Hoffman fait ses débuts à Paris en cinéma chez Pathé comme assistant du cinéaste Christian Jacques. Affecté au service cinématographique de l'armée française pendant la 2e guerre mondiale, il est fait prisonnier deux fois mais réussit à s'évader à deux reprises.
Après la guerre, il travaille avec le mime Marcel Marceau à l'école de Charles Dullin. Il s'installe à Montréal en 1947 où il se joint aux Compagnons de St-Laurent en 1949. Il s'investit rapidement dans le milieu théâtral en participant à plusieurs productions et en étant un des co-fondateurs du Théâtre du nouveau monde en 1951.
Il affectionne particulièrement le public jeunesse et réalise des émissions phares de la télévision de Radio-Canada, tels Marie Quat'Poches et Le Pirate Maboule.
Guy Hoffmann a été comédien dans une multitude de feuilletons radiophoniques, de téléromans sans compter ses 10 000 représentations sur scène au théâtre et son apparition dans une centaine de télé-théâtres à la Télévision de Radio-Canada.

comme Acteur 

  • 1952 : Pépinot et Capucine (série TV) : Monsieur Potiron
  • 1952 : Étienne Brûlé gibier de potence : Serge Pelletier
  • 1954 : Pépinot (série TV) : (Voice of Monsieur Potiron)
  • 1954 : Le Voleur de rêves
  • 1957 : Le Colombier (série TV) : Charles Duval
  • 1958 : Le Courrier du roy (série TV) : François Bigot
  • 1964 : À tout prendre de Claude Jutra : Le curé
  • 1965 : "Seaway" .... Captain Jalenques
    - The Provacative Mademoiselle

  • 1966 : Le Misanthrope : Oronte
  • 1968 : Le Pirate Maboule (série TV) : Nougat de Montélimar
  • 1968 : "Les dossiers de l'agence O" (2 episodes )
    - Emile à Cannes .... L'homme d'affaires
    - Le prisonnier de Lagny...M. Chauffier Mignot
  • 1969 "D'Iberville" .... Genaples
    - Une paix honteuse
  • 1972 : L'Homme qui revient de loin (feuilleton TV) : Commissaire Varin
  • 1973 : Ah! Si mon moine voulait... de
  • 1978 : Les Liens de sang de Claude Chabrol : Un prêtre
  • 1978 : Violette Nozière de Claude Chabrol : Le juge
  • 1980 : Deux affreux sur le sable (It Rained All Night the Day I Left) de
    Nicolas Gessner : Un prêtre
  • 1982 : La Traversée de la Pacific (The Emperor of Peru)de Fernando Arrabal : Un maire
  • "Secret diplomatique" (1 épisode tv, 1983)
    - Le cahier noir
  • 1985 : Agnès de Dieu de Norman Jewison (Agnes of God) : Joseph Leveau

Comme Réalisateur

  • 1956 - 1961 : Au p'tit café (série TV)
  • 1961 : Melmoth réconcilié basé sur le roman éponyme d'Honoré de Balzac)
  • 1967 : Marie Quat'Poches (série TV)
  • 1968 : Le Pirate Maboule (série TV)
  • 1969 - 1973 : Le Major Plum Pouding (série TV)
  • 1970 : Mont-Joye (série TV)
  • 1975 : Y'a pas de problème (série TV)
  • 1977 : Chez Denise (série TV)
  • 1977 : Les As (série TV)

Source :

vendredi 26 février 2010

Gisèle Schmidt

http://www.lessignets.com/signetsdiane/calendrier/images/aout/30/3/schmidt10.jpg

Gisèle Schmidt est une actrice née en 1921 décédée le 30 janvier 2005 à Montréal (Canada).

  • 1954 : 14, rue de Galais (série TV) : Margot Bédard
  • 1956 : Tu enfanteras dans la joie
  • 1957-1958: C.Q.F.D.
  • 1959 : Marque du dieu, La
  • 1959-1962 : Ouragan
  • 1959-1963 : Joie de vivre
  • 1959-1963 : Grand duc, Le
  • 1963-1965 : Rue de l'anse (série TV) : Ange-Aimée Joli
  • 1964-1965) Monsieur Lecoq
  • 1965-1967 : Bonheur des autres, Le
  • 1968 -1972 : Le Paradis terrestre (série TV) : Irène Damphousse
  • 1969 : Florence d'après Marcel Dubé
  • 1974 : La Petite Patrie (série TV) : Gertrude Germain
  • 1980-1981: Au jour le jour
  • 1984 : Bonheur d'occasion de Claude Fournier
  • 1986 : Bioéthique: une question de choix - À force de mourir
  • 1988 : Des amis pour la vie d'Alain Chartrand
  • 1990 : Ding et Dong : le film d'Alain Chartrand : Spectatrice
  • 1991 : Nénette d'André Melançon
  • 1991 : Amour interdit, L'
  • 1992 : Montréal P.Q. (série TV) (1992-1995) : Bérangère Blondeau



jeudi 25 février 2010

Denise Vachon

Denise Provost, née Denise Vachon, est une actrice québécoise décédée en janvier 1972.


Elle a épousée le comédien Guy Provost en 1948.

Oeuvre interprétative :

1955 : Beau temps, mauvais temps (série TV) : Sœur Sainte-Scholastique
1958 : Les Mains nettes : Marguerite Courtemanche
1960 : Sous le signe du lion (série TV) : Clotilde Martin
1961 : Louis-Joseph Papineau: The Demi-God
1962 : La Balsamine (série TV) : Jacqueline Villeneuve
1966 : Le Misanthrope : Arsinoé
1969 - 1970 : Les Belles Histoires des Pays-d'en-Haut (série TV) : Darling Lady (La belle du Colorado)

Informations non-exhaustives.

Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Denise_Provost

mardi 23 février 2010

Richard Niquette

http://www.lessignets.com/signetsdiane/calendrier/images/fev/19/richar_niquette48.jpg

Il a été retrouvé poignardé au cœur dans une rue de l'Est de Montréal. Le meurtre ne sera jamais résolu. Il animait une émission de meurtre et mystère sur une chaîne de télévision interactive. Au petit écran, il a joué notamment dans Peau de banane, L'or du temps. Lance et compte, Entre chien et loup et Scoop. Il a aussi tenu des rôles au cinéma dans Hold-up, L'assassin jouait du trombone, La postière et Mathusalem.


OEUVRE INTREPRÉTATIVE (Pas complète )
  • Lance et compte (III) (1989-1989)
  • Lance et compte (II) (1988-1988)
  • Lance et compte (I) (1987-1987)
  • Or du temps, L' (1985-1993)( Texte de Réal Giguère )
  • Entre chien et loup (1984-1992)
  • Moineau et les Pinson, Les (1982-1985)
  • Peau de banane (1982-1987)( Texte de Guy Fournier )
  • Féminin pluriel (1979-1980)( Avec Louise Latraverse )
  • As, Les (1977-1978)
  • Faut le faire (1977-1979)
  • Bien dans sa peau (1976-1977)
  • Hold-up d'Alexandre Arcady
  • Larose, Pierrot et la Luce ( film )
  • Matusalem de Roger Cantin (1993 )
Sources :

http://www.rockdetente.com
http://archives.emissions.ca/artisan_2683.html
http://www.formol.net/lienartistes/rniquette.htm ( Dessin )

lundi 22 février 2010

Henri Poitras


Henri Poitras est tout à gauche.

Henri Poitras est un auteur et acteur québécois né en 1896 et décédé le 1er août 1971.

Né à Montréal (dans le Faubourg Québec), Henri Poitras étudie au Conservatoire Lasalle avec le fondateur Eugène Lasalle.

Sergent à Valcartier durant la Première Guerre mondiale, il débute son métier d'acteur dès son retour à la vie civile.

Il connait une carrière artistique très riche et diversifiée. Il a fait ses débuts comme comédien au théâtre Chanteclerc (Montréal) pour ensuite interpréter des centaines de rôles de tous les répertoires, autant au Québec qu'en Nouvelle-Angleterre.

Pendant un quart de siècle, il joue et chante régulièrement à la Société canadienne d'opérette et aux Variétés lyriques de Montréal.

De plus, il est souvent sollicité par la radio, la télévision et le cinéma; il tourne au Canada, en France et à New York. Professeur d'art dramatique (entre autres au Conservatoire Lasalle), il trouve également le temps de diriger sa propre agence artistique. Auteur d'une quarantaine de pièces, il est aussi metteur en scène et directeur de nombreuses troupes de théâtre.


OEUVRE INTERPRÉTATIVE :

1945 : Fridolinons de Gratien Gélinas

  • 1947 : La Forteresse
  • 1947 : Whispering City : Detective at Blanche's Apartment
  • 1949 : On ne triche pas avec la vie : Filasse
  • 1949 : Un homme et son péché : Jambe de bois
  • 1950 : Séraphin (une suite du film Un homme et son péché de 1949) : Jambe de bois
  • 1953 : Tit-Coq de René Ddelacroi : Oncle Alcide
  • 1953 : Disparu
  • 1956 - 1970 : Les Belles Histoires des Pays-d'en-Haut (série TV) : Jambe-de-bois
  • Rivière perdue, La (1957-1957)
  • 1957-1958 : Au chenal du moine (série TV) : Paquet Paulhus
  • Ouragan (1959-1962)
  • 1959-1963 : Grand duc, Le
  • 1962-1963 ? : Le Petit monde du père Gédéon (série TV) : Pantaléon Veilleux
  • Atout... meurtre (1963-1963)

    http://archives.emissions.ca/artisan_1287.html
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Poitras

dimanche 21 février 2010

Lucie Mitchell





1911-1988



Lucie Mithell est née à Ottawa, en 1911, mais elle est en réalité Montréalaise. Son vrai nom est Lucie Dumouchel, mais, comme c'était la mode à l'époque, elle a changé son nom pour un nom plus théâtral. Sa carrière a véritablement commencé en 1931, alors qu'elle a été pendant 3 ans de la société canadienne d'opérette qui jouait au théâtre "His majesty" à montréal. En juin 1934, elle était au théâtre National, avec France Films, où elle joué avec Jacques Auger. Elle a fait partie de 49 pièces et elle jouait au moins 14 représentations par semaine.

Par après, pendant encore quatre ou cinq ans, Lucie Mithell est passée à l'Arcade, où elle a jouer avec Jeannine Sutto et Denise Pelletier, entre autres. C'était également les débuts de François Rozet. Et encore là, comme c'était la mode du temps, on donnait 14 représentations par semaine. De 1931 à 1951, elle n'a vécu que pour le théâtre, la scène et la radio.

Les tournées, Lucie Mithell et tous les grands comédiens l'ont faite pendant des années. Sept jours par semaine. On allait jusqu'au coins les plus reculés de la province de l'époque. Lucie Mithell se souvient que pour jouer à Sept-îles, entres autres, c'était un chemin de terre jusqu'à Baie-comeau, puis le bateau jusqu'à Sept-îles. La route entre les deux n'était même pas défrichée.


Elle a été en tournée, jouant les pièces d'Henry Deyglun, travaillant pour la troupe de Jean-Paul Kingsley. Elle a fait la tournée avec Jean Grimaldi. Elle a joué pour Gratien Gélinas. La comédienne se rappelle cette carrière intense qu'elle a menée pendant 20 ans, en particulier, avec amour. Avec le feu aux tripes... e 1931 à 1951, Lucie Mithell a travaillé beaucoup. Elle a eu beaucoup de chance, a t-elle dit. Plusieurs se souviendront d'elle pour avoir été de la troupe de Jean- Paul Kingsley, elle jouait le rôle de la vierge dans "la Passion". Puis s'est présenté le rôle qui allait marquer à jamais sa carrière, celui de la marâtre d'aurore. Depuis la mort de l'enfant martyre, parce que c'était l'histoire du prototype de l'enfant terrorisé, violenté, battu, la pièce était jouée partout. Les troupes Québécoises la jouaient au Québec, dans les maritimes et en Nouvelle-Angleterre. Et L'imagination populaire avait été tellement frappée par cette pièce que c'était le succès instantané partout où on la jouait. Pas plus que la plupart des comédiens de son époque, Lucie Mithell n'a vécu la terrible aventure d'aurore. Elle ne regrette pas vraiment d'avoir décidé de faire le film qui allait la cataloguer à jamais. Mais elle est convaincue que ce rôle, tant publicisé, et tant repris à l'écran, est devenu un handicap dans sa carrière. Quand on lui a demandé de jouer dans le film, elle a commencé par refuser. Elle avait d'abord refusé d'aller jouer la pièce aux États-Unis. Finalement, elle s'est décidé. Elle a signé le contrat un dimanche et elle a commencé à tourner le lundi matin.

"On s'est mis de 22 à 23 jours pour faire le film selon Lucie Mithell, On était sur le plateau à 6 heures du matin, tous les jours. Il y avait dans la distribution Paul Démarteau, Yvonne Laflamme, Jeannette Bertrand, Jean Lajeunesse et Marc Forrez. Le film a été fait en 1951, mais il n'est pas sorti immédiatement parce que la famille a voulu le faire interdire. Il y eu un long procès et le producteur France Films a fini par gagner et "Aurore l'enfant martyre" a fait ses débuts sur l'écran, ce fut un succès instantané. Un succès qui allait marque à jamais, avec un fait divers qui avait marqué les moeurs de son temps, l'histoire du film Québécois, l'histoire même du Québec.
En fait, ce film a tellement marqué qu'il a abouti à la télévision où le succès a encore été très grand. Au cours des années, on l'avait catalogué dans un type de rôle. elle avait fait des films pour l'office National du films, elle a même jouer à la télévision, mais dans des rôles effectivement durs. Elle a fait quelques émissions du défunt "Cap aux Sorciers" où elle était la mère de Lionel Villenneuve. Dans Grand-Papa, elle a eu le rôle de la tante qui menait tout le monde par le bout du nez. Elle a jouée aussi dans "Bousille et les justes" de Gratien Gélinas où elle a remplacé Béatrice Picard pendant un mois. Lucie Michell s'éteint d'un cancer à l'âge de 77 ans en 1988.


Oeuvre interprétative

Cinéma :


Petite Aurore l'enfant martyre (La) / 1952
Réalisation: Jean-Yves Bigras
Scénarisation: Émile Asselin
Images: Roger Racine
Son: Yves Lafond
Interprètes: Janette Bertrand, Rolland D'Amour, Nana de Varennes, Paul Desmarteaux, Marc Forrez, J.-Léo Gagnon , Yvonne Laflamme, Jean Lajeunesse, Adrien Laurion, Pierrette Légaré, Thérèse McKinnon, Lucie Mitchell, Andrée Poitras, Lucie Poitras, Roch Poulin.


Mains nettes (Les) /1958
Réalisateur: Claude Jutra
Scénarisation: Fernand Dansereau
Production: Léonard Forest Guy Glover
Interprètes: Jean Brousseau, Teddy Burns-Goulet, Monique Chailler, Eugène Daigneault, Pierre Daigneault, Louis de Santis, Yvon Dufour, Micheline Gérin, Monique Joly, Guy L'Écuyer, Georges Landreau, Roger Lebel, Doris Lussier,
Michel Maillot, Alan Mills, Lucie Mitchell, Denise Provost.


Brûlés (Les) /1958
Réalisation: Bernard Devlin
Scénarisation: Bernard Devlin
Production: Léonard Forest Guy Glover
Interprètes: Rolland Bédard, Georges Bouvier, René Caron, Rolland D'Amour, Nana de Varennes, Camille Ducharme, Pierre Dufresne, J.-Léo Gagnon, Lucille Gauthier, Jean Lajeunesse, Félix Leclerc, Aimé Major, Lucie Mitchell, Lucie Paquette, Henri Poulin, Georges Toupin.

1958 : Les Mains nettes Claude Jutra: Mlle Tremblay

1959 : L'Immigré de Bernard Devlin ( Cliquer pour visionner le film )


Trouble-fête /1963
Réalisation: Pierre Patry
Scénarisation: Jean-Claude Lord
Interprètes: Denis André, Monique Aubry, Maurice Beaupré , Julien Bessette , Jean-Paul Brodeur, Roland Chenail, Gilbert Chénier, Yves Corbeil, Yvon Deschamps , Réjane Desrameaux, Robert DesRoches, Jean Duceppe, Camille Ducharme, Ronald France, Ernest Guimond, Lucien Hamelin, Rita Imbault, Mireille Lachance, André Lafrance, Yves Lapointe, José Ledoux, Vallon Legendre, José Léon, Yves Létourneau, Michel Maillot, Yves Massicotte, Alain Michel, Lucie Mitchell, André Montmorency, Claude Palmieri, Jean-Louis Paris, Lucie Poitras, Louise Rémy, Percy Rodriguez, Chantal Rousseau Jean-Pierre Sauriol, Henri Tremblay, Gabriel Vigneault.


Corde au cou (La) /1965
Réalisation: Pierre Patry
Scénarisation: Claude Jasmin Pierre Patry
Interprètes: Jacques Auger, Jacques Aylestock, Maurice Beaupré, Lise Bonheur, Andrée Boucher, Gilbert Chénier, Jean Clocher, Rolland D'Amour, Nana de Varennes, Henry Deyglun, Jean Duceppe, Camille Ducharme, Tania Fédor, Ronald France, Guy Godin, Ernest Guimond, Guy L'Écuyer, Gaétan Labrèche, Andrée Lachapelle, Richard Martin, Jean-Louis Millette, Lucie Mitchell, Henri Norbert, Gilles Normand, Jean-Louis Paris, Denise Pelletier, Monique Sirois, Gabbi Sylvain.

1976 : Parlez-nous d'amour de Jean-Claude Lord : Fan de Jeannot
1980 : Ça peut pas être l'hiver, on n'a même pas eu d'été de Louise Carré : La tante

TÉLÉVISION :

1955 : Cap-aux-sorciers (série TV) : Edwidge
1974 : Le Grand Voyage de Marcel Carrière, scénario de Victor Lévy-Beaulieu ( TV )
1976 : Grand-Papa (série TV) Texte de Janette Bertand : Frezildee


Contenu intégral ( Source ) : http://luciemitchell.ifrance.com/
Autre source informative : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lucie_Mitchell

samedi 20 février 2010

Ovila Légaré

http://www.lejournal2000.com/Photo_Enfants/OvilaLegare.jpg
Folkloriste, chanteur, comédien, scripteur, animateur (Montréal, 21 juillet 1901 - 19 février 1978).



À Drummondville, Il fut comédien amateur et, à Montréal, il se fit d'abord connaître comme chanteur et « caller » de danses carrées. Sa carrière de folkloriste prit de l'ampleur avec sa participation aux Veillées du bon vieux temps à la bibliothèque Saint-Sulpice (auj. BN du Q) puis au Monument national à partir de 1920, et à celles de Conrad Gauthier à compter de 1927. La même année, Légaré fit la connaissance de Charles Marchand qui l'aida à perfectionner son style.

Originaire de Montréal, Ovila Légaré se passionne très jeune pour le folklore. Grâce à ses grands-parents amateurs de chansons folkloriques, il s'oriente vers ce répertoire.
Épris de la musique traditionnelle du Québec, il se familiarisa avec le violon, mais un accident à la main survenu alors qu'il travaillait comme typographe le fit se tourner vers le théâtre et la chanson.

Après avoir suivi des cours par correspondance, on le verra à l'œuvre comme étalagiste et concepteur d'affiches pour les magasins Steel et Larivière & Leblanc, rue Ste-Catherine à Montréal. Ce gagne-pain l'accompagnera durant toutes ces années de théâtre amateur jusqu'en 1935.

Parallèlement à son travail, Ovila Légaré joue au théâtre (à Montréal) lors des activités des "cercles dramatiques", fort populaires chez les jeunes à cette époque. Au début des années 1920, il côtoie Conrad Gauthier et Charles Marchand dans les «Soirées de familles» organisées par Edouard-Zotique Massicotte au Monument national et anime des danses et des quadrilles en "callant". Il fait également des recherches pour saisir les variantes régionales du répertoire de chansons et s'informe auprès d'universitaires comme Marius Barbeau.

L'année 1927 verra Ovila tenir un premier rôle au Monument-National : Jos Montferrand. On lui demandera même d'y chanter en deuxième partie de spectacle. C'est le départ de sa grande carrière de comédien, mais il demeure encore profondément attaché au folklore. D'ailleurs, rapidement, il devient identifié à la musique folklorique, notamment grâce au succès populaire des Veillées du bon vieux temps (avec Conrad Gauthier) auxquelles il participe au cours des années 1925-1935.

En 1932, il fonde sa propre troupe de théâtre, La Troupe Ovila Légaré, dont les principaux comédiens sont Blanche Gauthier, Georges Bouvier, Eugène Daigneault et Jeannette Deguire. Cette troupe ne joue que des pièces d'Ovila Légaré que l'on présentera à Montréal (au Monument national) et en province. Ovila Légaré en sera le directeur et le metteur en scène. Pour cette troupe, il écrira huit (8) pièces.


La radio puis le disque feront aussi connaître Légaré le folkloriste. Il enregistra des 78t. : 19 chez Starr Gennett,
grâce aux recommandations de Roméo Beaudry. et 9 chez Columbia. Sur ces enregistrements, il chante tantôt en soliste, tantôt accompagné tour à tour par Blanche Gauthier, Juliette Béliveau et La Bolduc. Celle-ci fit d'ailleurs ses premiers enregistrements avec lui; elle l'accompagnait aussi au violon et à la guimbarde. Trois des chansons de Légaré, Dans l'temps du Jour de l'An, La Bastringue et Chapleau fait son Jour de l'An, obtinrent un vif succès et consacrèrent sa réputation. La crise économique de 1930 lui inspira Faut pas s'faire de bile, une autre chanson qui connaîtra un grand succès populaire. et que Bruno Roy a qualifiée de « bijou d'originalité et de fidélité à la tradition ». Il enregistre aussi avec d'autres musiciens (ex.: Alfred Montmarquette).

On l'entend régulièrement dans plusieurs feuilletons radiophoniques des années 1930 et 1940 tels Le Curé de village où il interprète le curé sur les ondes de CKAC, Ovide et Cyprien, Métropole, etc. Mais c'est avec l'émission radiophonique Nazaire et Barnabé (1939-58) à la station CKAC qu'il fera sa marque.

De plus, entre 1945 et 1972, on peut le voir dans plusieurs films dont Le Père Chopin et La loi du silence d'Alfred Hitchcock où il campe un rôle mineur. Il a aussi fait sa marque dans son rôle de Didace Beauchemin dans deux séries télévisées qui, pendant 6 ans, a largement influencé la programmation des années 1950 avec surtout Le Survenant (1954-1957,1959-1960), et Au chenal du moine (1957-1958). Il sera aussi la vedette du film du même nom (1957).

Cet artiste versatile prend également part à plusieurs autres séries télévisées, dont Sous le signe du lion de Françoise Loranger, La Pension Velder de Robert Choquette, Quelle famille, etc.

OEUVRE INTERPRÉTATIVE

  • 1945 : Le Père Chopin : Le curé
  • 1947 : Whispering City : Detective in Mary's Apartment
  • 1949 : Un homme et son péché : Père Laloge
  • 1949 : Le Curé de village: le curé

  • 1951 : La Treizième Lettre (The 13th Letter) : Mayor
  • 1952 : Le Rossignol et les cloches De René Delacroix : Le restauranteur Antonio
  • 1953 : La Loi du silence d'Alfred Hitchcock (I Confess) : Villette
  • 1954 : 14, rue de Galais (série TV) : Arthur Dion
  • 1954 : Operation Manhunt

  • : Inspector Boucher
  • 1954 - 1960 : Le Survenant (série TV) : Didace Beauchemin
  • 1956 : Que Dieu vous soit en aide
  • 1957 : Un simple soldat (TV) : Édouard Latour
  • 1957 - 1958 : Au chenal du moine (série TV) : Didace Beauchemin
  • 1957 : Le Survenant (film) : Didace Beauchemin
  • 1957 - 1961 : La Pension Velder (série TV)
  • 1959 : Les Brûlés
  • 1960 : Sous le signe du lion (série TV) : Jérémie Martin
  • 1964 : Solange dans nos campagnes
  • 1964 : The Luck of Ginger Coffey : Judge
  • 1965 : Cré Basile (série TV) : Papa Nicolas
  • 1966 : La Douzième heure : Le père Durand
  • 1966 : Quentin Durgens, M.P. (série TV) : Letourneau
  • 1970 : Mont-Joye (série TV) : Aurèle Gratton
  • 1970 : L'Amour humain
  • 1971 : La Maison des bois (feuilleton TV) : Étienne, le curé
  • 1972 : Quellle famille ! (série TV) : Grand-père Tremblay
  • 1972 : Et du fils : François Godefroy
  • 1976 : Grand-Papa (série TV) : Georges
  • 1976 - 1977 : Quinze ans plus tard

Sources :

1.Panorama de la chanson au Québec, Bruno Roy, Montréal 1977.

2. http://www.thecanadianencyclopedia.com

3. http://fr.wikipedia.org/wiki



vendredi 19 février 2010

Gisèle Mauricet




Gisèle Mauricet, une comédienne populaire au petit écran dans les années 1960 et 1970.
Elle est née à Hull et a étudié le théâtre à Paris. De retour à Montréal, elle a beaucoup joué à la télévision de Radio-Canada, qui en était à ses débuts. Elle a joué dans l'un des premiers téléromans, Les Belles histoires des pays d'en haut, où elle incarnait le rôle de la curieuse Rosa Rose, employée de l'Auberge Chez ti-père. Qui n'a jamais écouté « Les belles histoires des pays d'en haut »? Les plus jeunes qui n'étaient pas nés à l'époque du tournage ont pu découvrir les pittoresques personnages de ce téléroman lors des multiples reprises au fil des ans. Gisèle Mauricet incarnait l'un des colorés personnages de la télésérie, celui de Rosa-Rose, l'employée de l'auberge de Ti-Père. Chocolat qu'elle était bonne (pour reprendre le patois de Rosa-Rose)! Gisèle Mauricet n'en était pas à ses premières armes à la télé lorsqu'elle incarna ce personnage. À la fin des années 50, elle tient un petit rôle dans « La tenue de soirée est de rigueur », une dramatique en 4 épisodes de la série « Quatuor ». En 1967 et 1968, elle joint les rangs de « La boîte à surprises » en incarnant Naphtaline dans l'émission pour enfants « Marie Quat'Poches ».
En 1967: La retransmission en direct par Radio-Canada des cérémonies d'ouverture de l'Exposition universelle de Montréal permet à plus 650 millions de téléspectateurs, provenant de plus de 70 pays, de suivre cet événement.
Pour couvrir l'événement, Gisèle Mauricet et Jacques Fauteux animent «En venant à l'Expo», une émission qui met en valeur
le pavillon du Québec.

Puis de 1968 à 1974, elle prend les traits du chien Grujot dans « Grujot et Délicat ». On l'a également vu occasionnellement dans « La ribouledingue » au cours des mêmes années. Du côté de sa vie personnelle, elle fut l'épouse du comédien Gabriel Gascon à qui elle donna deux enfants. Puis dans les années 60, elle se maria à l'annonceur Jacques Fauteux qui lui donna un autre fils, Nicolas.


Finalement, dans les années 80, elle quitte presque définitivement la vie publique et déménage aux États-Unis où elle épouse un Amércain. C'est là-bas qu'elle a rendu l'âme le 7 septembre 2003. Elle avait 72 ans.
Biographie écrite par Martin St-Hilaire ( 1 )
Oeuvre Interprétative :

* Grujot et Délicat (1968-1975)
* Ribouldingue, La : Giroflée pour un épisode (1969)
* Marie Quat'Poches (1967-1968)
* Tenue de soirée est de rigueur, La (1958-????)
* Belles histoires des pays d'en haut, Les (1956-1970)
* Boîte à surprises, La (1956-1972)
* Boîte à surprises, La (1956-1972)
* Chez Denise ( 1979 - 1982 ) :  Marguerite
* 4 et demi ( 1994-2001 ) : un épisode;sur toute réserve

1. http://archives.emissions.ca/artisan_1208.html
2. http://www.boitedependore.com/clarence/vedetteque/giselemauricet.htm

jeudi 18 février 2010

Yvon Dufour

http://www.lessignets.com/signetsdiane/calendrier/images/fev/10/album66077.jpg
Yvon Dufour est le deuxième à partir de gauche.

Yvon Dufour (1er novembre 1930 - 10 février 1999 à Montréal) est un comédien québécois. Il est d'abord annonceur de radio à la station CHRC de Québec. Il fonda la troupe de théâtre du Pont neuf avec Pierre Dufresne.

Comédien de télévision, on le voit dans plusieurs téléromans, en premier dans le rôle d'un jeune curé dans le Survenant, puis le Courrier du Roy, Jeunes Visages, D'Iberville, les Enquêtes Jobidon, CF-RCK et la série La Petite Semaine, où il tient le rôle principal. Il joue aussi le rôle de Magloire Bouleau dans Les Belles Histoires des Pays-d'en-Haut en 1967. Son dernier rôle dans un téléroman est celui du curé dans Le Temps d'une paix. Son dernier rôle au cinéma est celui du juge patient dans la quadrilogie Les Boys 1997.

En 1983, il a co-animé la série télévisée Octo-puce, qui enseignait l'informatique et la programmation des ordinateurs au grand public en compagnie de Claudia Thériault sur les ondes de Radio-Québec.

En 1984, il a été victime d'un accident vasculaire cérébral qui a considérablement réduit ses activités et qui l'a laissé aphasique. Il est ensuite devenu porte-parole de l'Association québécoise des personnes aphasiques. Il est décédé en 1999 d'une infection qui a suivi une fracture de la hanche.

  • Pépinière, La (1984-1984)
  • Temps d'une paix, Le (1980-1986)
  • Cerisier, Le (1979-1979)
  • Régine et Marcel (1978-1978)
  • P'tite semaine, La (1973-1976)
  • Mont-Joye (1970-1975)
  • D'Iberville (1967-1968)
  • Lecoq et fils (1967-1968)
  • Bonheur des autres, Le (1965-1967)
  • Monsieur Lecoq (1964-1965)
  • Ti-Jean Caribou (1963-1966)
  • Enquêtes Jobidon, Les (1962-1964)
  • Pain du jour, Le (1962-1965)
  • Homme à l'oreille cassée, L' (1961-1961)
  • CF-RCK (II) (1959-1962)
  • Jeunes visages (1959-1961)
  • Cheval de Troie, Le (1958-1958)
  • Courrier du Roy, Le (1958-1961)
  • Demain dimanche (1958-1959)
  • Mains nettes, Les (1958-1958)
  • Marie-Didace (1958-1959)
  • Morts sans visage (1958-1958)
  • Pays neuf (1958-1958)
  • Sang et or (1958-1959)
  • Au chenal du moine (1957-1958)
  • Maison du bord de l'eau, La (1957-1957)
  • Opération-mystère (1957-1959)
  • Ailes de l'aventure, Les (1956-1957)
  • Belles histoires des pays d'en haut, Les (1956-1970)
  • Survenant, Le (1954-1960)
http://archives.emissions.ca/artisan_3115.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Yvon_Dufour

mardi 16 février 2010

Jean Gascon

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Metteur en scène, comédien, administrateur (Montréal, 21 décembre 1920 - Stratford, Ont., 13 avril 1988).


Après des études de médecine, il se tourna vers une carrière théâtrale et joua avec des troupes semi-professionnelles. Grâce à une bourse du gouvernement français, il étudia l'art dramatique à l'École du Vieux-Colombier à Paris. De retour à Montréal,en 1951, il fonda le Théâtre du Nouveau Monde avec Jean-Louis Roux, Georges Groulx, Guy Hoffmann et Robert Gadouas et l'École nationale des arts.


Il commença également à collaborer avec le Festival de Stratford en tant que comédien et metteur en scène; il y fut directeur associé (1964-67) puis directeur artistique (1968-74).
Il produisit notamment My Fair Lady.
Il fit également partie du comité consultatif pour les arts d'interprétation à l'Expo 67.

Il a ensuite été directeur théâtral au Centre national des arts à Ottawa. En 1972, sa production de There's One In Every Marriage fut présentée à Broadway. Puis en 1973, il partit en tournée en Europe et U.R.S.S. avec une production de La mégère apprivoisée. Parmi les pièces dans lesquelles il a tenu de grands rôles, mentionnons Don Juan, Venise sauvée, La jalousie barbouillée de Molière, Dindon de Feydeau, La mouette, Otello et Danse de mort.

De 1977 à 1983, il dirigea la section française du théâtre au CNA. Parallèlement à son activité au théâtre, Gascon a aussi mis en scène plusieurs opéras : à la télévision de la SRC pour les émissions « L'Heure du concert » et « Concerts pour la jeunesse », entre autres Così fan tutte, Oedipus Rex et Une mesure de silence (1956), Le Jeu de Daniel (1959), La Vie parisienne et Gianni Schicchi (1963); au Festival de Stratford, Le Nozze di Figaro (1964-65), Ascension et décadence de la ville de Mahagonny (1965), Don Giovanni (1966) et Così fan tutte (1967); à Festival Ottawa, Il Barbiere di Siviglia (1978); au Théâtre du Nouveau-Monde, L'Opéra de quat' sous de Brecht-Weill (1961) et Klondyke de Gabriel Charpentier (1965); et à l'Opéra de Montréal, Tosca (1980, 1987) et Il Barbiere di Siviglia (1984, 1986). Il participa à la présentation de ce dernier opéra à Montréal lors des Jeux olympiques de 1976.


Nommé officier de l'Ordre du Canada en 1967, Gascon fut élévé au rang de compagnon en 1975. En 1985, il reçut le Prix Denise-Pelletier attribué par le gouvernement du Québec. La PDA lui a rendu hommage en 1989 en donnant son nom au grand foyer attenant au théâtre Maisonneuve.



Il est décédé en 1988 à l'âge de 67 ans des suites d'une insuffisance cardiaque. Il est le frère de Gabriel Gascon. Et le père de la comédienne Nathalie Gascon.

1953 : La Famille Plouffe (série TV)
1957 : Le Colombier (série TV) : Anatole Varin
1961 : Louis-Joseph Papineau: The Demi-God
1962 : Louis-Hippolyte Lafontaine
1966 : Henry V (TV)
1970 : Un homme nommé cheval (A Man Called Horse) : Batise (prisoner five years)
1976 : L'Absence : Paul
1977 : Maria (TV)
1980 : Cordélia : Juge Wurtele
1980 : The Lucky Star : The Priest
1988 : À corps perdu de Léa Pool



Sources :
1.http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=Q1ARTQ0001324

2.http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Gascon

lundi 15 février 2010

Rose Ouellet

http://dynamic.popmontreal.com/files/images/la_poune_big.jpg

Rose Ouellette, auteure, compositrice, interprète, comédienne et administratrice (1903-1996)

J'aime mon public, et mon public m'aime.» Cette phrase de Rose Ouellette devrait être inscrite en lettres d'or au fronton du Théâtre National.

Née à Montréal le 25 août 1903, Rose-Alma Ouellette entreprend, en 1919, une carrière de vaudeville qui s'étendra sur plus de 70 ans. ( 1 )

Rose-Alma Ouellette est issue d'une famille pauvre et nombreuse de l'est de Montréal. 17 de ses frères et sœurs moururent en bas âge, ne lui laissant que 3 sœurs atteignant l'âge adulte. Elle quitte l'école dès l'adolescence et travaille quelques mois dans une usine de chaussures (Duchess Shoes) au coin de Craig et Beaudry à Montréal. ( 2 )

Attirée par la scène, elle gagne trois concours d'amateurs en 3 semaines dans plusieurs théâtres de Montréal. Après avoir joué un certain nombre de rôles sérieux au Ouimetoscope et à la Lune rousse, Rose Ouellette est engagée par le comédien et chanteur Paul Hébert pour jouer au King-Edward Palace des rôles de vaudeville de plus en plus importants. Se faisant d'abord appelée « Casserole », Rose Ouellette prend le nom de scène « La Poune » à la suggestion de son partenaire Olivier Guimond (père). Ce duo connaît d'énormes succès dans La Grande Revue, aussi bien à Montréal qu'à Québec et à Ottawa.




En 1928, Rose Ouellette devient directrice du théâtre Cartier à Saint-Henri et forme une troupe de vaudeville qui compte dans ses rangs Juliette Pétrie, qui sera sa comparse durant plusieurs décennies. En 1930, La Poune enregistre une série de sketches et de chansons comiques, dont plusieurs avec Paul Hébert, Aurèle Dumont et Théo Brûlotte. Après huit années au théâtre Cartier, Rose Ouellette devient, en 1936, directrice du Théâtre National, qu'elle avait dirigé durant un été deux ans plus tôt. Elle y devient une célébrité nationale et remporte d'immenses succès. Pendant plus d'une décennie, la foule se pressera tous les soirs aux portes du National pour entendre La Poune entonner sa chanson-thème « C'est d'la faute à poupa » et présenter, dans des numéros de comédie et de chant, de nouvelles vedettes, dont Alys Robi, qui y fait ses débuts. Tous les grands acteurs de burlesque de cette génération ont joué au Théâtre National dirigé par Rose Ouellette: Juliette Petrie, Arthur Petrie, Manda Parent, Hector Pellerin, Georges Leduc, Simone Roberval, Paul Desmarteaux, Juliette Huot, Olivier Guimond fils et d'Olivier Guimond, père, Paul Hébert et un peu plus tard Pierre Thériault, Jacques Normand, Lucie Mitchell, Léo Rivest et bien d'autres.

Rose Ouellette fut la première femme en Amérique du Nord à avoir dirigé deux théâtres (le Cartier et le National)


Devant la concurrence de la télévision, Rose Ouellette quitte son poste en 1953 pour se joindre à la troupe de Jean Grimaldi avec laquelle elle effectuera, durant quelques saisons, des tournées dans tout le Québec. Puis, vers 1958, Rose Ouellette entreprend une carrière au cabaret qui durera plus de vingt ans; entre 1971 et 1980, elle donnera la réplique à Juliette Pétrie, à Gerry Morelle, à Simone Mercier, à Gaston Boileau et à Louis Armel.

Longtemps snobée par le petit écran, elle fait ses débuts à la télévision dans Les Deux Valses, pièce d'André Laurendeau présentée par la SRC en 1960. Puis on la retrouve, l'année suivante, dans la série humoristique « Télé-surprise » (CFTM). Plus tard, elle tient des rôles épisodiques dans les téléromans « Rue des pignons » (SRC, 1966-1977), « Chère Isabelle » (TVA, 1976-1977), « Les Brillant » (TVA, 1979-1982) et « Les Moineau et les Pinson » (TVA, 1982-1985).

Au théâtre, Rose Ouellette joue, en 1974, dans Un jour, ce sera ton tour de Serge Sirois au Théâtre du Nouveau-Monde et, en 1981, avec Réjean Lefrançois, dans Boeing Boeing au théâtre d'été de l'île Charron. Au cinéma, elle tient des rôles dans Cœur de maman (1953) de René Delacroix, L'Apparition (1972) de Roger Cardinal et Les Aventures d'une jeune veuve (1974) de Roger Fournier.



Très rapidement, dès 1953, on lui demanda de tenir un petit rôle dans son premier film, Cœur de maman

Longtemps ignorée à la télévision québécoise, elle fait ses débuts à la télévision dans «Les Deux Valses», pièce d'André Laurendeau présentée par la SRC en 1960. Puis on la retrouve, l'année suivante, dans la série humoristique «Télé-surprise» (CFTM). Plus tard, elle tient des rôles épisodiques dans les téléromans « Chère Isabelle » (TVA, 1976-1977), « Les Brillant » (TVA, 1979-1982) et « Les Moineau et les Pinson » (TVA, 1982-1985).

Au théâtre, Rose Ouellette joue, en 1974, dans Un jour, ce sera ton tour de Serge Sirois au Théâtre du Nouveau-Monde et, en 1981, avec Réjean Lefrançois, dans Boeing Boeing au théâtre d'été de l'île Charron. Elle fut également très active pendant une vingtaine d'années au Théâtre des Variétés. Au cinéma, elle tient des rôles dans L'Apparition (1972) de Roger Cardinal et Les Aventures d'une jeune veuve (1974) de Roger Fournier.

Rose Ouellette effectue une tournée québécoise en 1991 avec le chanteur Roger Sylvain et enregistre quelques réclames publicitaires à la même époque. Elle ne prend véritablement sa retraite qu'à l'âge de 90 ans. Elle décède à Montréal le 14 septembre 1996.

Filmographie

  • 1953 : Cœur de maman : Mme Laframboise
  • 1974 : Les Aventures d'une jeune veuve
  • 1976 : Chère Isabelle (série TV) : La tante d'Isabelle
  • 1982 : Scandale : Madame Jeanne Renoir
  • 1982 : Bye-Bye (Radio-Canada)
  • 1982 : Les Moineau et les Pinson (série TV) : Rose Moineau
  • 2001 : Rock et Belles Oreilles: The DVD 1988 (vidéo)

Distinctions

  • 1983 - Récipiendaire du prix Hommage du Gala de l'ADISQ
  • 1990 - Chevalier de l'Ordre national du Québec

Anecdotes

  • En 1993, elle fut le porte-parole d'une pub télévisée de la bière "La rousse" brassée par Molson. Le slogan était "La rousse est douce!" faisant référence au fait que toutes deux étaient rousses.

Sources :

1. Juliette Petrie, Quand on revoit tout cela! Le burlesque au Québec. 1914-1960, Montréal, 1977
2. Philippe Laframboise, "La Poune", Montréal, Éditions Héritage, 1978.

3.Chantal Hébert, Le burlesque au Québec. Un divertissement populaire, Montréal, Éditions Hurtubise HMH, 1981.

4.Chantal Hébert, Le burlesque québécois et américain, Les Presses de l'Université Laval, 1989

5. Rose Ouellette sur l’Internet Movie Database.

6. 101 années de vedettariat au Québec
, Éditions du Trécarré, Outremont, 2000, 160 p.
(ISBN 2-89249-977-1)
7. http://fr.wikipedia.org/wiki/Rose_Ouellette

8. http://www.collectionscanada.gc.ca/4/4/m2-1045-f.html


dimanche 14 février 2010

Yvon Leroux


Germaine Giroux, Pierre Daignault et Yvon Leroux dans les  Belles... (Photo: archives La Presse)

Saint-Eustache, 22 avril 1929 - 13 février 2010

Germaine Giroux, Pierre Daignault et Yvon Leroux dans les Belles Histoires des Pays-d'en-Haut.

Photo: archives La Presse


Le comédien québécois Yvon Leroux, qui avait joué dans les Belles Histoires des Pays-d'en-Haut, s'est éteint à l'âge de 80 ans, a rapporté Radio-Canada, dimanche.

Son rôle le plus marquant demeure Bidou Laloge, le frère alcoolique de Donalda, dans le célèbre téléroman de Claude-Henri Grignon. Il l'a interprété pendant plus de 10 ans.

Natif de Saint-Eustache, au nord de Montréal, M. Leroux a également joué dans La Pension Velder, Rue des Pignons et La P'tite Semaine.

Au cinéma, le comédien a notamment tourné avec Claude Jutra (Kamouraska), Gilles Carle (La Vraie Nature de Bernadette) et Jean Beaudin (J.A. Martin photographe).

M. Leroux a également écrit des textes au cours de la dernière saison de la série radiophonique, Jeunesse Dorée, qui resta en onde sur Radio-Canada, pendant 26 ans, le plus long feuilleton de l'histoire de la radio québécoise.

La Presse Canadienne, Montréal

Le dimanche 14 février 2010

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Yvon Leroux est né à Saint-Eustache où il a fait ses études. En 1948, à l'âge de 19 ans, il s'intéresse au théâtre et travaille avec une troupe amateur. Dès 1952, il travaille à la radio de Radio-Canada. On l'entend ainsi dans plusieurs feuilletons radiophoniques dont Métropole de Robert Choquette et La Famille Plouffe.

De 1956 à 1970, il campe le rôle de Bidou Laloge, dans la très célèbre télésérie Les Belles Histoires des Pays-d'en-Haut de Claude-Henri Grignon. Sans aucun doute, le rôle le plus célèbre de la carrière d'Yvon Leroux. En 1959, il fait son entrée comme comédien dans le téléroman La Pension Velder. En 1962, il rédige les textes de Les Hommes de science et, en janvier 1966, il devient l'auteur du feuilleton radiophonique Jeunesse dorée, après le décès de Madame Jean Desprez.

Il joue dans plusieurs films québécois (Kamouraska, La Vraie Nature de Bernadette, O.K. ... Laliberté, etc)

Il participe en 2006 à la populaire émission Viens voir les comédiens en hommage à Les Belles Histoires des Pays-d'en-Haut aux côtés de Gérard Paradis, Andrée Boucher, Andrée Champagne et René Caron, parmi d'autres. Malgré la maladie, il est de l'émission Tous pour un qui fut diffusé sur les ondes de Radio-Canada le 7 janvier 2007.

  • 1953 : La Famille Plouffe (série TV)
  • 1956 : Les Belles Histoires des Pays-d'en-Haut (série TV) : Bidou Laloge
  • 1957 - 1961 : La Pension Velder (Série TV)
  • 1959 : Il était une guerre
  • 1959 : Les Brûlés : Drunk man
  • 1963 : Amanita Pestilens
  • 1966 : Rue des Pignons (série TV) : Jules Boutin
  • 1971 : Le Martien de Noël
  • 1972 : La Vraie Nature de Bernadette
  • 1973 : Kamouraska : Le policier
  • 1973 : O.K. ... Laliberté
  • 1974 : La P'tite semaine (série TV) : Henri Garneau
  • 1975 : The Winner
  • 1977 : Les As (série TV) : Tony Bodoni
  • 1977 : J.A. Martin photographe : Hector
  • 1977 : Monsieur Zéro (TV) : Sergent Ladouceur / Emile
  • 1977 : One Man
  • 1978 : Jacob Two-Two Meets the Hooded Fang : Policeman
  • 1985 : L'Agent fait le bonheur (série TV) : Charlie
  • 1988 : La Maison Deschênes (série TV) : Marcel
  • 1994 : Windigo : Rogatien Côté
  • 2001 : Virginie (série TV) : Edmond Lacaille
  • .. non définitif !

Jean-Louis Millette


Jean-Louis Millette est un acteur et scénariste québécois né le 4 janvier 1935 à Montréal (Canada) et mort le 29 septembre 1999 à Montréal (Canada), victime d'un infarctus après un bref coma de quelques heures.


Acteur remarquable, Jean-Louis Millette naît à Saint-Henri le 4 janvier 1935. Il grandit sur la rue Saint-Antoine près de Notre-Dame-de-Grâce, entouré de son père Lucien, laitier de profession, de sa mère Blanche, de sa tante Thérèse et de sa sœur cadette, Françoise. Enfant réservé, terne selon ses dires, il se passionne pour la lecture, la musique et la radio où il découvre le théâtre. Doué, il étudie d’abord chez les Sœurs de la Providence avant d’entamer, en 1946, son cours classique auprès des Jésuites du Collège Sainte-Marie non loin du boulevard Saint-Laurent. Sur la Main, le plus souvent en catimini, il visite les cinémas, cabarets et théâtres où il découvre véritablement le monde du spectacle.

À l’âge de 15 ans, Jean-Louis rencontre Paul Buissonneau, créateur de la Roulotte, un théâtre ambulant, et ces deux représentants du théâtre québécois travaillent ensemble au sein d’une petite troupe qui produit des œuvres éclatées telles que «La Tour Eiffel qui tue» ou «La Bande à Bonnot».

Vers la fin des années 1950, Jean-Louis Millette fait son entrée à la télévision. Il participe à l’émission «Marie Didace».

En 1963, Millette, Buissonneau, Yvon Deschamps et Claude Léveillée fondent le Théâtre de Quat’Sous.

Au milieu des années 1960, il crée pour les «Croquignoles», puis «La Ribouldingue», le personnage de Paillasson et sa patate en chocolat pour les enfants. Pendant plus de sept ans, il incarne pour Télé-Métropole le personnage d’Oscar Bellemarre dans Symphorien, un entrepreneur de pompes funèbres qui est rapidement devenu très populaire.

Dans les années 1970, Jean-Louis Millette quitte la télévision et revient au théâtre. Il joue dans de grands classiques de la scène théâtrale puis, dans les années 80 et 90, il se lance dans des projets audacieux.

En 1987, Millette fait son retour à la télévision pour jouer dans des œuvres de Victor-Lévy Beaulieu, dans les téléromans «Montréal PQ» (le chanoine Caron), «L’Héritage» (le poète Philippe Couture) et «Bouscotte» (Many Morency).

Jean-Louis Millette a interprété plusieurs rôles au cinéma, jouant souvent des personnages perturbés, louches ou même démoniaques. On peut citer ses rôles dans «Le Festin des Morts» de Dansereau, «Pouvoir intime», «Les Fous de Bassan», «Dans le ventre du dragon» d’Yves Simoneau, «Le Confessionnal» de Robert Lepage, «Jésus de Montréal» de Denys Arcand et «Nelligan» de Favreau.

En 1995, il reçoit le prix Masque d’interprétation masculine pour son rôle dans le one man show «The Dragonfly of Chicoutimi» de Larry Tremblay. Cette oeuvre a connu le succès jusqu’en Italie, un pays que Jean-Louis Millette adorait et où il passait ses vacances depuis une quarantaine d’années.


OEUVRE INTERPRÉTATIVE ( non exhaustive ) :
  • 1953 : La chose (The Thing) / Pierre et le loup / Aux marches du palais ( Théâtre La Roulotte de la Ville de Montréal )
    1954 : L’entrée du cirque / Le roi Dagobert / Le carnaval des animaux (Théâtre La Roulotte de la Ville de Montréal )
    1955 : Le roi Dagobert / Barbe bleue / Arlequin, lingère du Palais / La pêche à la baleine (Théâtre La Roulotte de la Ville de Montréal )
    1956 : Pinocchio / Cadet Rouselle / L’héritage infernal( Théâtre La Roulotte de la Ville de Montréal )
  • 1956 : La Boîte à Surprise (série TV) : Nok du duo clownesque Bim et Nok et Casimir dans Marie Quat'Poches
  • 1957 : Le Survenant (série TV) : Absalon
  • 1958 : Marie-Didace (série TV) : Absalon
  • 1960 : Sous le signe du lion (série TV) : Un client de l'avocat
  • 1963 : Amanita Pestilens : Bank manager
  • 1965 : Astataïon ou Le festin des morts
  • 1968 : La Ribouldingue (série TV) : Paillasson
  • 1968 : Monica la mitraille (comédie musicale) : Stie
  • 1969 : Bidule de Tarmacadam (série TV) : Spidé
  • 1972 : Double-sens
  • 1974 : Symphorien (série TV) : Oscar Bellemare
  • 1974 : Qui perd gagne (TV) : Martial St-Just
  • 1975 : Y'a pas de problème (série TV) : Ti-Casse
  • 1975 : La Poursuite mystérieuse (The Mystery of the Millon Dollar Hockey Puck) : Belletete
  • 1976 : Grand-Papa (série TV) : Marcel
  • 1976 : Ti-Cul Tougas
  • 1977 : Les As (série TV) : Raoul Garneau
  • 1981 : Les Champions (Bobine 2, 2e partie) : Narrateur (voix)
  • 1981 : Les Champions (Bobine 2, 1re partie) : Narrateur (voix)
  • 1981 : Les Champions (Bobine 1, 2e partie) : Narrateur (voix)
  • 1981 : Les Champions (Bobine 1, 1re partie) : Narrateur (voix)
  • 1983 : Pourquoi l'étrange Monsieur Zolock s'intéressait-il tant à la bande
  • dessinée? : d'Yves Simoneau : Zolock
    • 1984 : Laurier ( TV)
  • 1984 : Covergirl : Dominique Cherrier
  • 1984 : Transformers : Starscream (doublage québécois)
  • 1986 : Pouvoir intime d'Yves Simoneau : Meurseault
  • 1987 : Un trésor de la peinture sacrée au Québec: la collection des abbés Desjardins : Narrateur
  • 1987 : L'Héritage (série TV) : Philippe Couture
  • 1987 : Les Fous de Bassan d'Yves Simoneau : Vieux Stevens
  • 1988 : Some Girls : Father Walter
  • 1988 : Lamento pour un homme de lettres
  • : Émile Nelligan (âgé)
  • 1989 : Dans le ventre du dragon d'Yves Simoneau : Le Directeur
  • 1989 : Jésus de Montréal de Denys Arcand
  • 1991 : Nelligan de Robert Favreau : Archevêque
  • 1991 : Montréal vu par... : Jacques Viger (segment "Toile du temps, La")
  • 1991 : Amoureux fou : Gérant de l'immeuble
  • 1992 : Montréal P.Q. (série TV) : Chanoine Odilon Caron
  • 1992 : La Fenêtre : Concierge
  • 1993 : Le Jardin des ombres : Ernest Cormier
  • 1995 : Le Confessionnal de Robert Lepage : Raymond Massicotte
  • 1998 : Bouscotte (série TV) : Manu Morency

Récompenses et honneur

1990 - Prix Victor-Morin
1994 - Prix Gémeau, Meilleure interprétation premier rôle masculin : téléroman

Une salle du Théâtre de la ville de Longueuil porte son nom.

Sources
1. Coulombe, Michel et Marcel Jean (dir.). Le dictionnaire du cinéma québécois. Montréal : Boréal. 2006, 821 p.

2. Pinard, Daniel. Jean-Louis Millette. Portrait d’un comédien. Trois-Pistoles : Éditions Trois-Pistoles. 2000, 241 p.

3. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Millette

4. http://www.grandquebec.com/gens-du-pays/jean-louis-milette/

5. http://ville.montreal.qc.ca